Journal de bord, entrée #2
On me demande souvent d’où me vient l’inspiration.
La réponse est simple et compliquée à la fois: de partout!
Les livres
Je pense (mais je peux me tromper) que la plupart des écrivains sont doublés de lecteurs boulimiques.
C’est mon cas. J’adore lire. Même si j’ai une préférence pour les récits fantastiques/urban fantasy (ah bon?!), je lis à peu près tout ce qui me tombe sous la main: histoire, biographie, blanche, enquête, romance, et j’en passe. J’aime aussi beaucoup découvrir des auteurs d’ailleurs: Elif Shafak, Pearl Buck, Amin Maalouf, Isabel Allende n’en sont que quelques exemples. Je suis fascinée par la manière dont les mots reflètent la vision du monde de quelqu’un et de sa culture.
Je (re)découvre aussi des classiques de notre bonne vieille littérature française: Emma Bovary et Le comte de Montecristo m’ont tenu compagnie il n’y a pas si longtemps en audio.
N’oublions pas les mangas et la BD, qui m’inspirent aussi énormément, cette fois plutôt pour l’esthétique de mes univers. Je ne me lasse pas de lire City Hunter, Van Hellsing, Attaque des Titans, Death Note, les séries de Clamp comme Trèfle ou X, des classiques comme Sailor Moon, Saint Seyia et Dragon Ball Z, et bien d’autres encore, qu’ils nous viennent du Japon ou de Corée.
Les séries
Netflix m’a ouvert les yeux sur bien des séries, puisque je n’ai plus de télévision depuis 20 ans (et oui, des gens comme moi existent bel et bien!). Là aussi, je suis assez éclectique dans mes choix: Big Bang Theory, How I met your Mother, Ragnarök, Castelvania, Good Omen (même si le bouquin reste meilleur quand même je trouve), Only Murders in the Building, True Blood, Penny Dreadful, Downtown Abbey ou Stranger Things pour n’en citer que quelques-unes.
Qu’il s’agisse de séries américaines, norvégiennes, espagnoles ou d’animes, tout alimente naturellement l’inspiration, tant pour le fond que pour la forme.
Les films
Comment ne pas être inspirée par les films cultes produits par les frères Cohen? Par Love Actually, Freaky Friday, The Green Mile, Fight Club, Les Tontons Flingueurs, les X-Men ou Oppenheimer?
Je ne peux décemment pas ne pas citer Disney et Pixar (Je connais par coeur la bande son du Roi Lion, d’Aladdin, de Tarzan et d’Hercules ^^).
Et pourtant, il m’en manque encore tellement! J’admets que ma culture cinématographique ressemble plutôt à à un morceau de gruyère: plus de trou que de fromage, vous voyez? Mes proches se sont donnés pour mission de combler cette lacune, un jour…
La musique
N’oublions pas la musique! Classique, métal, rap, raï, pop, électro, tout (à part les mariachis. Ca, c’est juste pas possible) à peu près est représenté sur mes playlists spotify.
La vie
Après les éléments les plus obvious (en bon franglais), citons la vie et le quotidien: mon expérience, mes rencontres, mes joies, mes échecs, mes voyages, la cuisine, les gens que je croise, ceux que je côtoie plus souvent, ma famille. Tout peut servir à construire un personnage, un cadre de vie, de la profondeur à ce que j’écris.
Et ensuite?
Ensuite, c’est le cerveau qui passe toutes ces idées, ces visuels, ces musiques, ces voix, ces thèmes à la moulinette. Et parfois, il trouve des liens excellents, à même de créer une histoire.
Et là, c’est parti! Une fois que j’ai le début, la fin et deux ou trois éléments du milieu, je peux commencer mon cycle de nuits blanches, de cerveau en ébullition, préparer des litres de thé et de café et user mon clavier.