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Auto-édition écriture

Se professionaliser, c’est changer.

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Journal de bord, entrée #3

J’ai de la chance, car mes expériences jusqu’ici vont m’aider à atteindre mon objectif: vivre de ma plume en auto-édition.

Avant

Couverture

Pour mes deux premiers romans édités Au-delà et Légende indienne, je voulais attirer l’attention sur mes couvertures en choisissant quelque chose d’original: juste le titre en grand sur un fond blanc pour le premier et une image splendide (que j’adore!) réalisée par un bon ami à moi à l’aquarelle.

Erreur.

Elles me plaisaient à moi mais ne servaient pas mon objectif.

Voici l’exemple de Légende indienne: version 2021 à gauche et version 2024 à droite.

Quatrième de couverture

Celui d’Au-delà ne comportait qu’une seule phrase, sous forme de question.

Celui de Légende indienne était mieux fichu, mais ne révélait pas assez rapidement le genre dans lequel le lecteur allait plonger.

Erreur, à nouveau.

Marketing et communication

Je pensais naïvement pouvoir m’appuyer sur les maisons d’édition et ne pas devoir assumer ce volet, qui est d’ailleurs difficile pour moi. J’ai l’impression de ne pas savoir mettre en avant mes romans, je ne sais jamais quoi dire, bref, j’espérais vraiment que d’autres pourraient s’en charger pour moi, et mieux.

Erreur, encore une fois.

Leçon apprise: puisque je veux me lancer dans l’auto-édition dans la cour des grands, je dois changer ma manière de fonctionner. Car si je ne change pas, rien ne changera (et oui! les baguettes magiques n’existent pas!)

Aujourd’hui

J’agis:

  • Je travaille avec une graphiste professionnelle pour réaliser mes nouvelles couvertures, qui respectent les codes de genre et crient aux lecteurs de fantastique: « Hey! Tu vas m’adorer, je suis de l’urban fantasy, tu sais, le genre que tu adores? »
  • Je prends beaucoup plus de temps pour rédiger des quatrièmes de couverture qui rendent le lecteur curieux, sans trop en dire quand même!
  • Je me forme sur tous les aspects marketing et je profite de l’expérience d’autres auteurs indépendants pour ne pas faire les mêmes erreurs.
  • J’ai construit un tout nouveau site web.
  • En bonus, je travaille aujourd’hui avec une correctrice diplômée pour m’assurer que la qualité du texte soit au niveau de la couverture et du résumé. Car si la couverture vend du rêve mais que le texte est nul, c’est un peu comme du vol, non? 🤔
  • En bonus 2, je fais appel à la communauté des auto-édités (sur laquelle je ne m’appuie pourtant pas encore assez) pour m’aider sur tout un tas de points. Les retours sont vraiment intéressants et m’aident à avancer.

Alors oui, j’avoue que cela représente un investissement en temps et en euros. Mais qu’ais-je à perdre à terme? Rien. Juste du temps et quelques euros.

Qu’ais-je à y gagner? Tout!

Alors pourquoi hésiter? Pourquoi faire les choses à moitié? Pourquoi ne pas profiter de l’expérience d’autres qui sont passés par ce chemin avant moi? C’est grâce au travail que j’abats aujourd’hui que je pourrai m’épanouir demain et être fière de ce que j’ai accompli.

J’espère que vous serez là tout au long de mon parcours! 🫶🏻

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