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Pourquoi l’auto-édition ?

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Journal de bord, entrée #1

Si tu as pris connaissance de ma page d’accueil (si tu ne l’as pas fait, tu peux toujours cliquer ici), tu sais déjà que j’ai été éditée deux fois, presque trois (ça, c’est une autre histoire).

Genèse

Revenons au tout début.

Depuis que je sais écrire, j’aime écrire. J’ai d’ailleurs déjà plusieurs autres textes, antérieurs à ceux présentés sur mon site (par ici pour le détail), mais l’idée de la publication n’est arrivée que bien plus tard.

J’ai commencé à écrire Au-delà lorsque j’avais 18 ans, suite à un rêve. Entre les études, les débuts dans le monde du travail, la vie, ses hauts et ses bas, l’écriture a été très sporadique et il m’aura fallu 10 ans pour le terminer. MAIS je suis arrivée au bout. Et c’est à ce moment-là que l’idée d’éditer ce que j’écrivais a traversé mon esprit.

Premier éditeur

Mon roman a tout de suite été accepté par Edilivre. J’étais si fière que j’ai sauté sur le contrat pour y apposer ma superbe signature. Voilà. J’allais être éditée! C’était en 2016.

Très vite, je me suis rendue compte que j’étais seule: promo, visibilité, je devais tout faire. Sans compter que leurs services sont fort chers, surtout les frais de livraison (à bon entendeur…).

En tant que débutante, je n’avais aucune idée des différences entre maisons d’édition à compte d’auteur, à compte d’éditeur, l’auto-édition etc.

(Et bien depuis, j’ai appris.)

Deuxième éditeur

Pour mon deuxième roman, Légende indienne, je fantasmais sur une maison d’édition à compte d’auteur (une vraie quoi, dans mon esprit), conviviale, dynamique et belge (de temps en temps, on peut être chauvin, non?). Nous sommes en 2020 et cette fois, je fais les choses bien: mon tapuscrit est envoyé à plusieurs maisons d’édition dans le format souhaité, une lettre l’accompagne, ainsi que la présentation succincte de mon roman. En plus des délais de réponse très longs, le COVID-19 est en plus arrivé pour nous enquiquiner. Je prends donc mon mal en patience.

La bonne surprise, c’est que la réponse que je reçois, après quelques mois seulement, est POSITIVE! Elle me vient de la maison d’édition Chloé des Lys, qui cochait toutes les cases. J’étais aux anges. Mon roman allait être éditée par une VRAIE maison d’édition, me disais-je. Aussitôt dit, aussi fait.

Mais à nouveau, je me suis retrouvée seule pour tout assurer, ou presque. J’étais à la fois un plus proche de mon objectif, mais encore trop loin à mon goût.

Troisième et dernier éditeur (ou presque)

Pour mon troisième roman, A l’ombre de la lune, j’avais été un cran plus loin: après avoir suivi un cursus excellent sur le métier d’écrivain (pas uniquement l’écriture, mais aussi le marketing, la manière dont le monde de l’édition fonctionne, etc.) chez Licares*, je ficèle encore mieux mon dossier, que j’envoie à 20 maisons d’édition triées sur le volet.

Le hasard me fait croiser l’éditrice de Dolce, une petite maison d’édition française, au salon du livre Tournai Les pages en février 2023. Je lui demande si je peux lui envoyer mon manuscrit, elle accepte. Une semaine plus tard, elle me rappelle en me disant qu’elle VEUT absolument l’éditer. Des étoiles dans les yeux, je découvre l’accompagnement éditorial. Enfin, me dis-je, je ne suis plus seule. Maquette, promo, correction, voilà donc ce que peut apporter un éditeur à compte d’éditeur.

Malheureusement, un différend mettra fin à la collaboration un peu avant que le livre ne soit publié.

Un peu amère et dépitée, je l’avoue, je prends quelques semaines pour réfléchir. Que faire de mes livres? Que faire de toutes ces expériences? Il est temps de se poser la bonne question:

🎯 Qu’est-ce que je veux au fond?

Et d’y répondre honnêtement:

  • Je veux devenir une romancière pro
  • Je veux garder le contrôle: choix de la couverture, de la 4ème de couverture, des plateformes avec lesquelles travailler
  • Quitte à tout faire toute seule, autant gagner ma vie correctement (soit plus que 10% max du prix d’achat HTVA de mes romans)
  • Je veux être libre
  • Je n’ai plus envie d’aller ramper chez les libraires pour qu’ils acceptent de donner un peu de visibilité à mon livre.

Il n’y a donc pas 36 chemins : ce sera l’auto-édition.

Je pense avoir une âme d’entrepreneur, même si j’avoue que ce projet m’angoisse et m’excite à la fois. D’ailleurs, pour me rassurer, je suis une nouvelle formation de Licares*, axée sur l’auto-édition (elle commence le 14 novembre 2023 d’ailleurs).

Mes objectifs et défis

  • Retravailler tout mon site web (en cours)
  • Retravailler tous mes romans et nouvelles (en cours)
  • Prévoir une nouvelle couverture et un book trailer pour mes récits (en cours)
  • Me familiariser avec Amazon
  • Décider quels réseaux sociaux je garde et ce que je veux comme type de communication
  • Ecrire un article par semaine pour mon blog
  • Automatiser le maximum de processus pour pouvoir me consacrer à l’écriture.

J’espère que ce premier article t’aura plu et inspiré. N’hésite pas à me laisser un commentaire ou à me poser une question.

A la semaine prochaine pour la suite de mes aventures!

*Si tu t’inscris, dis que tu viens de ma part! 😁

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