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Journal de bord, entrée #9

N’y allons pas par 4 chemins: l’écriture, ce n’est pas une sinécure.

Scoop 1! La vie de romancière n’est pas de tout repos, contrairement aux fantasmes romantiques couleur sépia qui circulent depuis longtemps.

Tout mettre tout en place le mieux possible pour me lancer dans l’auto-édition mobilise déjà énormément de temps et d’énergie, à combiner à l’écriture proprement dite.

Pourtant, pour moi, ce n’est pas ça le plus fatiguant. Qu’est-ce alors? me demanderas-tu.

Scoop 2! Le métier d’écrivain n’est pas du tout comparable à une activité traditionnelle d’employée. Mon cerveau ne se débranche pas, comme j’éteindrais l’ordinateur en quittant le bureau. Et c’est bien là le problème. C’est toute cette activité quasi 24/24 entre mes 2 oreilles qui est si fatigante: les idées se bousculent, les personnages prennent vie de leur propre chef et manifestent bruyamment leurs exigences, les doutes, le stress de ne pas trouver le temps d’écrire pour me soulager de toutes ces idées qui tourbillonnent s’entrechoquent, etc.

Depuis le confinement Covid, je ne dors plus aussi bien qu’avant. Il y a bien un tiers de mes nuits qui a fort raccourci. Dans mon cas, c’est un cercle vicieux, car j’ai besoin de 3 conditions pour bien écrire:

  • de l’inspiration
  • du temps
  • être en forme

Lorsqu’une de ces conditions n’est pas au rendez-vous, je fonctionne, j’ai appris à le faire, mais je sens bien que ce n’est pas pareil. Alors dormir (trop) peu, ça n’aide pas!

Pourtant, même si je me sens un peu angoissée en ce moment, je suis certaine que je trouverai le rythme qui me permettra d’avancer et de me sentir à nouveau épanouie. Toute transition est compliquée, mais nécessaire si je veux atteindre mon but: vivre de ma plume.

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