Journal de bord, entrée #5
C’est flippant.
J’avoue qu’à chaque fois que je soumets un texte à un(e) lecteur/lectrice, mon coeur danse la rumba dans ma poitrine. Comment va-t-il être reçu? A quel point les critiques seront-elles acérées?
Pourtant, je SAIS que ces critiques sont pour moi la manière d’améliorer mon texte et de mieux comprendre le ressenti d’un lecteur. Cela me permet de voir quel passage doit être éclairci, ce qui est trop long, pas assez décrit, pas à la bonne place.
Et bien sûr, les retours positifs me montrent ce qui marche et ce qui est important pour un lecteur, en plus de faire chaud au coeur.
C’est donc une étape essentielle! Mais j’avoue qu’au moment de découvrir les retours d’une bêta-lectrice, et ben, *Glurps*. Je prends alors mon courage à deux mains pour ouvrir le document et garder à l’esprit que tout ce qui est écrit dedans permettra à mon bébé… euh pardon… mon manuscrit de passer au niveau de qualité supérieur.
Surtout que dans mon parcours de nouvelle romancière auto-éditée, puisque j’ai décidé de professionnaliser mon activité d’écriture, j’ai besoin de retours de bêta-lecteurs/lectrices hors de mon cercle proche, qui a l’habitude de ce que j’écris et de mes univers. J’ai la sensation que leurs commentaires seront plus objectifs (no offense si l’un de mes proches lit cette phrase 😇 ).
Merci à Sophie et Nadège d’avoir accepté de jouer le jeu et qui ont lu en avant-première ma duologie! Leurs commentaires sont vraiment précieux. Un fois que j’aurai adapté certains points, il sera temps de passer à l’étape des corrections éditoriales, soit d’autres émotions fortes en perspective!
Vous l’aurez compris: je continue de peaufiner mes manuscrits, pour offrir à mes futur(e)s lecteurs/lectrices le meilleur de moi-même.